Ce blog est entièrement dédié à la présentation d'un TPE effectué par trois lycéens. Il porte sur les réseaux sociaux et leur influence comme son nom l'indique.
Les différentes parties qui le composent sont indiquées à droite de la page, dans la partie "Libellées". On vous invite à cliquer sur chaque titre pour accéder rapidement à la partie désirée! N'oubliez pas de consulter le sommaire, la bibliographie ainsi que l'annexe en cliquant sur les onglets en haut du blog.
Pour introduire, on vous propose d'abord une définition. Un
réseau social est un ensemble de personnes liées par un lien
social (familial ou amical par exemple). Ce n’est que vers la fin des années 90 que les réseaux
sociaux passent sur la sphère numérique, grâce au progrès technologiques. Ils réunissent alors des personnes
par l’intermédiaire de services d’échanges, où l’on
peut décider de lire les messages/publications de tel ou tel autre utilisateur.
Aujourd’hui,
il existe de nombreux réseaux sociaux sur Internet, se destinant à
de différents individus, selon leurs intérêts, par exemple des
réseaux professionnels ou bien de partage, plus personnels. Nous avons choisi ce
sujet car nous sommes nous-mêmes utilisateurs de ces réseaux sociaux et nous sommes
intéressés par ses dérives, qui sont parues dans l’actualité du
monde, en particulier sur les adolescents. De plus, on peut facilement s'identifier à eux. Il est donc plus intéressant pour nous de traiter un sujet qui nous concerne directement.
Voici unPanorama des réseaux sociaux les plus connus et utilisés en 2013:
Source :
Mediassociaux.fr, La roue des réseaux
sociaux
Nous sommes partis de questionnaires distribués à
des classes du lycée Van Gogh et avons centré notre recherche sur
le réseau social le plus utilisé en France par les lycéens,
Facebook. De plus, nous avons assisté à deux conférences
qui nous ont enrichi sur le thème des réseaux sociaux.
Ensuite, nous avons estimé qu'une petite présentation de l'évolution de Facebook serait nécessaire pour comprendre la suite. En effet, le chemin a été long avant de parvenir à ce que nous connaissons actuellement: 2 années avant de d'être accessible à toute la population...
Facebook
est né le 4 Février 2004 dans un dortoir de l’université de
Harvard: c’était à l’origine un réseau social disponible
exclusivement aux étudiants de cette université (d'où le terme "amis" utilisé lorsqu'on ajoute une personne), avant de devenir
accessible aux autres universités américaines. Le site est ouvert à
tous depuis septembre 2006 et Facebook a alors maintenant 10 ans !
Le
nom du site s’inspire des albums photo (« Facebooks »
en anglais) regroupant les photos des visages de tous les élèves,
prises en début d’année universitaire.
Son
créateur, Mark Zuckerberg, aujourd’hui âgé de 29 ans, est l’une
des personnes les plus influentes selon leTimes et fut le
plus jeune milliardaire de la planète en 2007. Aujourd’hui dans le
monde, Facebook est le réseau social utilisé par 1,15 milliard de
personnes et jamais un réseau social n’avait atteint un milliard
d’utilisateurs !
Mais
la société Facebook est également devenue une vraie machine à
cash en engrangeant en 2013, 1,5 milliard de dollars de bénéfices
grâce à la publicité. (cf. les liens sponsorisés)
Un portrait de Mark Zukerberg:
Dans
notre sujet, nous expliquerons « En quoi
les réseaux sociaux ont une influence sur les lycéens ? »
Afin
de le démontrer, nous commencerons par vous présenter Facebook,
puis nous vous montrerons par la suite qu’il peut y avoir des
dangers potentiels à son utilisation. Pour finir, nous étudierons
les questionnaires effectués.
Si
vous n'êtes pas convaincus de vous inscrire sur Facebook, on va vous
donner quelques raisons de vous lancer dans le « facebooking »: - retrouver
des amis d’enfance, des camarades de classe ou bien des membres de
sa famille. - partager
du contenu, des avis ou des souvenirs avec des cercles de
connaissance plus ou moins restreints. - suivre
l’activité d’une marque ou les bons plans d’une enseigne. (la
liste est évidemment non exhaustive)
Source: capture d'écran de https://fr-fr.facebook.com/Decathlon.France
Source: capture d'écran de https://fr-fr.facebook.com/Decathlon.France
2. Qui l’utilise ?
Tout
le monde, c’est-à-dire toutes les tranches d’âges et issus
plusieurs milieux sociaux, peut utiliser ce réseau social. Au
départ, ce phénomène touchait surtout les étudiants, mais peu à
peu, Facebook a conquis d’autres sphères comme le travail, mais
aussi d’autres tranches d’âge. N'ayez crainte, vous ne vous retrouverez pas seuls.
3.A quoi sert-il ?
- Un
réseau social permettant de publier des informations (photographies,
liens, textes, etc.) en contrôlant leur visibilité par différentes
catégories de personnes. On peut aussi discuter instantanément avec
d’autres personnes.
Source: capture d'écran de
https://www.facebook.com/
Source:capture d'écran de https://www.facebook.com/
- En
étant « amis » ou en aimant (« like ») une
page, nous pouvons être au courant d’informations, « suivre
leur mur », c’est-à-dire que nous suivons l’actualité de
leur page, ou bien écrire une message sur leur « mur »
4. Lieux d’utilisation
A
l’origine, Facebook était seulement accessible sur une page
Internet à l’intermédiaire d’un ordinateur. Cependant, depuis
2011, vu l’ampleur qu’a pris ce site, Facebook a lancé une
plateforme mobile, on peut donc désormais rester connecté en permanence.
Source: capture d'écran de l'application Facebook pou Android
5. Influence-t-il notre consommation ?
A
l’accueil du site, sur la partie droite de l’écran, on peut
distinguer des publicités, susceptibles de nous intéresser, de
divers marques/sites qui payent Facebook dans le but d’attirer des
clients. Ce sont des publications "sponsorisées", c'est-à-dire que les marques payent le réseau social pour y faire figurer leurs publicités. Les utilisateurs ont tendance à ne pas en prendre compte. Du moins pas intentionnellement.
Source: capture d'écran de https://www.facebook.com/
6. Change-t-il notre façon d’être ?
Il
est possible car nous réagissons différemment devant un écran que
dans la vraie vie. De plus, nous faisons attention à notre image, aux
propos publiés sur nous sur une page, ou notre « profil ». Car dès qu'une information est postée, elle ne peut plus disparaître. Plus JAMAIS! La preuve...
Source: My story: Struggling, bullying, suicide, self harm
Les
réseaux sociaux, y compris Facebook, peuvent être
dangereux. Les adolescents, étant les plus nombreux et actifs sur
Facebook sont donc les premiers à en subir les éventuelles
conséquences. Les réseaux sociaux demandent de la prudence de la
part de ses utilisateurs. Les adolescents peuvent être victimes
d’harcèlement moral, d’injures, photos obscènes… qui peuvent
parfois même aboutir à des suicides, immolations… Plus grave
encore, les adolescents y partagent leur vie privée sans se rendre
compte que leur intimité est exposée publiquement. Facebook permet
de partager et d’échanger des messages, des photos et des vidéos. Les informations personnelles sur la vie
privée des utilisateurs entrées dans Facebook seront à jamais
stockées dans les serveurs de ce réseau social car elles seront
définitivement et pour toujours sauvegardées par l’identité
numérique ! Dans le cadre juridique, le droit à l’image est
inexistant. identité numérique: l'ensemble des traces nous concernant laissées volontairement ou pas sur le Web.
1. L’exposition
de l’intimité
Facebook
permet de recueillir des informations sur votre vie privée,
n’importe qui peut avoir accès à vos informations personnelles,
que ce soit votre patron, des étrangers ou des personnes vous
voulant du mal. Il s’agit souvent de détournement de photos ou de
vol d’identité. Pour se faire passer pour une autre personne, il
suffit simplement de se créer un profil au nom de cette personne.
Mais
Facebook a également des côtés positifs, que ce soit pour garder
des relations ou s’amuser grâce aux nombreux jeux qui y sont mis à
disposition. Mais ce réseau social est malheureusement aussi risqué
car le grand danger reste la pédophilie. Les adolescents les plus
naïfs et imprudents sont des victimes faciles pour les pédophiles
et les délinquants sexuels. Quant aux statistiques du ministère de
la justice en France, elles montrent qu’une quinzaine d’enfant
par an sont victimes de violence sexuelle de la part d’un pédophile
après l’avoir rencontré sur Internet. Des mesures sont
cependant prises pour lutter contre ce phénomène. Par exemple, une
fausse fillette a été créée pour démasquer ces prédateurs du
net. Cet
article du
site web du Parisien nous
en dit plus...
2. Facebook
diminue l’aptitude de concentration
Facebook
est effectivement un très bon outil de communication mais peut créer
chez les adolescents des addictions. En effet, Facebook attire
l’attention et peut expliquer un échec scolaire chez certains ados. Ils peuvent y consacrer plus de temps qu’à leurs devoirs. Le soir après l’école, ils sont incités à faire leurs devoirs tout en
surfant sur Facebook car en plus d'être présent tout au long de la journée, il est une source de divertissement bien plus intéressante que les leçons. Inutile de mener une recherche scientifique pour afirmer que la majorité d'entre eux préféreraient passer la soirée sur les réseaux sociaux plutôt que de travailler... Il serait donc impossible de se concentrer
totalement sur ceux-ci. Facebook peut devenir une ’addiction.
3. La
conscience des utilisateurs et de leur entourage
D'après
un sondage réalisé par l'association e-enfance, 53% des parents
estiment que leurs enfants ne courent aucun risque en navigant
librement sur le Web. « Je sais qu'en lui interdisant, le
risque c'est qu'elle y aille dans mon dos mais je ne tiens pas à ce
que des photos de ma fille circulent sur les comptes de personnes
qu'elle considère comme ses amis mais qui pourraient lui faire du
mal », affirme la mère d'une jeune fille. Le contrôle
parental n'est donc pas systématique en ce qui concerne
l'utilisation des réseaux sociaux mais en les laissant y accéder
sans aucune surveillance, ils encourent divers risques.
4. Usurpation
d'identité:
Sur
internet, s'inventer une identité ou usurper celle de quelqu'un
d'autre est à la portée de tout le monde.
Cette
technique est d'ailleurs fréquemment utilisée par les pédophiles à
la recherche de victimes. En 2009, 5500 d'entre eux présents sur les
réseaux sociaux ont été sanctionnés. Pour les adolescents
entraînés dans une « course aux amis » constante, il
est difficile de détecter un usurpateur à travers leur écran. Ils
n'hésitent donc pas à les laisser accéder à leurs comptes sur les
réseaux sociaux où on peut trouver des informations très
personnelles les concernant.
Mais
ce ne sont pas les seuls risques. En effet, il suffirait de disposer
de quelques informations personnelles concernant une personne pour
pouvoir créer un faux compte et se faire passer pour celle-ci, d'où
l'importance de se « googler »
pour protéger notre identité numérique. se googler: effectuer
une recherche sur internet avec le moteur de recherche Google.
Affiche de campagne de prévention "le masque" menée par Action Innocence:
Source: http://www.actioninnocence.org/
En
ce qui concerne la création d'un faux compte sur un réseau social,
prenons l'exemple de Megan Meier, une jeune fille américaine s'étant
suicidée suite à un coup monté organisé par une ancienne amie accompagnée de sa mère. Voulant connaître l'avis de Megan à propos de sa fille,
la mère, Lori Drew, décide de créer un faux
compte au nom de Josh Evans. Plus tard, pour se venger de rumeurs
lancées par la pauvre Megan à propos de sa fille, Lori prend la décision de
couper tout contact avec la jeune fille, toujours sous le nom de
Josh. Elle lui dit qu'elle "préférerait arrêter de lui adresser" la
parole sous prétexte que personne ne l'apprécie. Elle publie
ensuite des bulletins scolaires appartenant à Megan pour l'humilier.
La jeune fille, bouleversée, est retrouvée pendue dans sa chambre.
Une page Wikipédia
a été créée pour lui rendre hommage. Comme quoi, les exemples réels (extrêmes certes) ne manquent pas pour montrer les conséquences des réseaux sociaux.
Portrait de la victime:
5. Le
« cyber-harcèlement »
Cyber-harcèlement :
un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un
groupe d’individus au moyen de formes de communication
électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime
qui ne peut facilement se défendre seule.
(Source:
Smith, P.K., Mahdavi, J., Carvalho, M., Fisher, S., Russel, S., &
Tippett, N. (2008).Cyberbullying: Its nature and impact in secondary
school pupils. Journal of Child,
Psychology and Psychiatry, 49 p 376)
Certains ados se servent de ces outils de communication pour insulter leurs contacts ou pour leurs envoyer des photos qui pourraient « choquer » ou nuire. De plus en plus de soucis se déroulant à l’école s’introduisent sur Facebook, ce qui n’améliore pas les choses. En effet, les ados pensent que, du fait qu’ils soient derrière leurs écrans, ils seraient dans un autre monde où ils seraient libres de droit de dire ce qui leur passe par la tête. Ils osent alors dire ce qu’ils n’oseraient jamais dire dans des lieux publics. L’exposition des conflits et disputes sur ce site entraîne de réels problèmes et peut aller jusqu’au harcèlement moral. A l’aide de l’étude au sein de notre lycée que nous avons réalisé, nous avons pu constater qu’environ 6% des lycéens avaient eu des problèmes avec Facebook.
L'une des histoires les plus médiatisées est celle
d'Amanda Todd, qui a subi pendant plusieurs années les conséquences
irréversibles d'un acte qu'elle avait commis alors qu'elle n'était
qu'au collège.
Rappelez-vous... En
se rendant sur un site de chat vidéo pour rencontrer de nouvelles
personnes, un internaute lui demande de lui montrer sa poitrine à
travers sa webcam, la jeune fille accepte. Il lui demande ensuite de
« faire un show » mais celle-ci refuse, il la menace donc
de diffuser la photo de sa poitrine sur Internet. Après être
parvenu à rassembler des informations personnelles à son sujet, y
compris sur sa famille et le lieu où elle habite, l'inconnu met sa
menace à exécution puis envoie à tous ses proches la photo
compromettante. La famille déménage mais cet internaute continue de
la menacer, Amanda est confrontée à des problèmes de drogue et
d'alcool avant de mettre fin à ses jours, à 15 ans, le 10 octobre
2012. Une page Wikipédia a aussi été créée en son honneur. Avant de passer à l'acte, elle avait posté une
vidéo retraçant son histoire:
Le soutient apporté est très émouvant car il montre une solidarité venant du monde entier. L'une des histoires les plus relayées sur le net est devenu un symbole de la lutte contre le cyber-harcèlement qui sera malheureusement toujours présent. Il est regrettable de constater qu'une adolescente doit en venir au suicide pour être reconnue. Dans tous les cas, le déroulement sera similaire: le jour où il y aura d'autres victimes, leurs voix ne seront pas entendues à temps pour les secourir. J'ai d'ailleurs rencontré plusieurs personnes en situation de détresse sans pouvoir intervenir car derrière notre écran, nous sommes impuissants.
Capture d'écran d'une page Facebook en hommage à Amanda, plus de 600 mentions "j'aime"
Nous
avons distribué 144 questionnaires auprès des élèves du lycée
Van Gogh. Plus particulièrement deux classes de seconde, deux
classes de première (sections économique et social et scientifique)
et enfin une classe de terminale (STMG et des terminales d’un
groupe de danse). Ainsi, nous avons pu en tirer de nombreuses
informations par rapport à leur utilisation des réseaux sociaux :
Sur
la population interrogée (144 personnes), 91% sont inscrits sur les
réseaux sociaux (soit 131 personnes). 9%, soit treize personnes, n’y
sont pas inscrits, ce qui nous a un peu surpris étant donné que les
réseaux sociaux sont présents partout sur la sphère Internet
aujourd’hui.
84%
des personnes ayant au moins un réseau social possèdent un compte
Facebook. On constate aussi qu’il y a une certaine homogénéité
entre le nombre de filles et des garçons qui ont un compte
Facebook : 85% en ont un contre 83% chez les hommes.
La
très grande majorité des utilisateurs accèdent à leurs réseaux
sociaux via leurs ordinateurs et leurs téléphones. Le NA signifie
que 5 personnes n'utilisent aucun support (ils ont un compte mais ne
se connectent pas). Ils ne sont donc que 126 personnes à avoir un
compte sur un réseau social et à l'utiliser.
Sur
les 126 personnes qui utilisent les réseaux sociaux, la majorité
(43 personnes) y consacre 1 à 2h par jour. A noter qu'ils sont 42 à
avoir une utilisation d'au moins 3 h par jour (soit 1/3 des sondés).
On
constate que le contrôle parental n'influe pas sur la durée
d'utilisation quotidienne des réseaux sociaux.
Sur
les 126 personnes qui se connectent aux réseaux sociaux, une très
grande majorité (61%) le fait entre 17h et 22h.
90%
des utilisateurs de Facebook l’utilise pour discuter avec des amis,
des personnes avec qui on a un point commun, de la famille, …
On
constate aussi que 38% de la population partage des photographies
d’eux sur leur profil. N’est-ce pas quelque peu dangereux de
l’exposer sur un réseau social ? En tout cas, 118 personnes
estiment qu’elles ne postent pas des photos qui pourraient être
compromettantes pour elles. Cependant, 47 personnes d’entre elles
autorisent à ce que des gens postent des photos d’elles sur
Facebook sans avoir besoin d’obtenir leur autorisation.
On
sait que chaque information postée sur Facebook est stockée dans
une base de données nous concernant : il sait tout de notre
vie.
Seules
121 personnes inscrites (sur 126) ont répondu à la question
"Avez-vous déjà rencontré des problèmes?". Il apparaît
clairement que les personnes qui ont rencontré des difficultés sur
les réseaux sociaux sont celles qui utilisent leur vrai nom et non
un pseudonyme (8 personnes sur les 9 ayant avoué avoir rencontré
des problèmes).
Sur
les 9 personnes qui ont rencontrés des problèmes sur les réseaux
sociaux, toutes ont admis accepté des contacts inconnus.
La
confidentialité des profils ne suffit pas à se protéger des
problèmes sur les réseaux sociaux mais elle y est tout de même
liée. 7,5% de ceux qui ont restreint leur accès à leurs amis
uniquement ont eu des problèmes. 7,7% de ceux qui ouvrent leur
profil aux amis de leurs amis ont eu des problèmes. 20% de
ceux qui ont ouvert leur profil à tous ont eu des problèmes.
Tout
au long de ce dossier nous avons tenté de répondre à la question :
en quoi les réseaux sociaux (numériques) ont-ils une influence sur
les lycéens ?
Nous
pouvons donc conclure qu’ils sont omniprésents dans la vie de la
majorité des adolescents, en effet, d’après le questionnaire
réalisé, 72% d’entre eux sont inscrits sur au moins un réseau
social et l’utilisent régulièrement, aussi bien à leur domicile
avec leur ordinateur que lorsqu’ils sont en déplacement, avec un
appareil mobile… Autrement dit, partout et tout le temps !
Nous ne pouvons pas nier que cela est un facteur d’influence.
Ensuite,
on peut constater qu’ils sont susceptibles de modifier le
comportement voire la vie quotidienne de certains d’entre eux,
notamment par le biais de rencontres virtuelles ou de retrouvailles.
En effet, la communication avec les personnes de leur sphère
sociale est facilitée et peut alors avoir un impact sur les
relations. Le dialogue «virtuel » a donc la même valeur qu’un
dialogue « réel » car les adolescents les mettent au
même plan. En effet, on remarque que certains ont tendance à
fréquenter les réseaux sociaux pour… draguer ! Ce qui paraît
surprenant car ils misent leur future relation amoureuse sur une
simple discussion virtuelle. Encore une preuve de l’impact de ce
phénomène sur la vie des lycéens.
En
outre, on constate que peu d’entre eux le reconnaissent dans
les réponses données au questionnaire mais la présence des
nombreuses publicités qui figurent sur les réseaux sociaux peut
influencer leurs achats, nous ne sommes cependant pas parvenus à
trouver une étude confirmant cette hypothèse. Mais les
impacts ne sont pas toujours positifs car même si une faible partie
des lycéens reconnaissent qu’ils ont totalement conscience
des divers risques présents sur les réseaux sociaux, des faits
d’actualité liés au cyber-harcèlement ne cessent de voir le
jour. On peut supposer que cela est lié à la médiatisation de ces
histoires qui se transmettent notamment par le biais des
réseaux sociaux eux-mêmes…
Représentation de la sphère sociale:
Certaines
personnes, dans le but de se rendre populaire, se font filmer en
train de faire quelque chose de choquant ou bien d’interdit dont
ils n’auraient jamais eu idée de faire auparavant (comme se filmer
en train de frapper un handicaper ou de lancer un chien du haut d’un
immeuble). Après cela, ils postent la vidéo sur Facebook. Les
utilisateurs de ce réseau social ayant visualisé la vidéo étant
d’une telle horreur, vont chercher et dénoncer le poster de la
vidéo et les acteurs. On peut dire que Facebook « communique »
et il y a toujours un moyen de retrouver traces et informations sur
une personne. Les réalisateurs de la vidéo, rendue populaire, sont
alors punis par la loi.
C’est
pour cela que l’on peut dire que Facebook influence. La popularité
pousse les personnes faire ce genre de choses. Mais pourquoi
postent-ils cela sur Facebook ? Simplement car c’est le réseau
social de 1,25 milliard d’utilisateurs actifs et il n’y a pas
mieux pour se faire connaître. Seulement, Facebook n’est pas un
réseau social sans conséquences et ce ne sont pas les innovations avec de nouveaux concepts de réseau social qui manquent, quelques exemples ci-dessous.