Présentation



Ce blog est entièrement dédié à la présentation d'un TPE effectué par trois lycéens. Il porte sur les réseaux sociaux et leur influence comme son nom l'indique.

Les différentes parties qui le composent sont indiquées à droite de la page, dans la partie "Libellées". On vous invite à cliquer sur chaque titre pour accéder rapidement à la partie désirée! N'oubliez pas de consulter le sommaire, la bibliographie ainsi que l'annexe en cliquant sur les onglets en haut du blog.

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mercredi 5 février 2014

II. Les dangers


Les réseaux sociaux, y compris Facebook, peuvent être dangereux. Les adolescents, étant les plus nombreux et actifs sur Facebook sont donc les premiers à en subir les éventuelles conséquences. Les réseaux sociaux demandent de la prudence de la part de ses utilisateurs. Les adolescents peuvent être victimes d’harcèlement moral, d’injures, photos obscènes… qui peuvent parfois même aboutir à des suicides, immolations… Plus grave encore, les adolescents y partagent leur vie privée sans se rendre compte que leur intimité est exposée publiquement. Facebook permet de partager et d’échanger des messages, des photos et des vidéos. Les informations personnelles sur la vie privée des utilisateurs entrées dans Facebook seront à jamais stockées dans les serveurs de ce réseau social car elles seront définitivement et pour toujours sauvegardées par l’identité numérique ! Dans le cadre juridique, le droit à l’image est inexistant.

identité numérique: l'ensemble des traces nous concernant laissées volontairement ou pas sur le Web.

1. L’exposition de l’intimité

Facebook permet de recueillir des informations sur votre vie privée, n’importe qui peut avoir accès à vos informations personnelles, que ce soit votre patron, des étrangers ou des personnes vous voulant du mal. Il s’agit souvent de détournement de photos ou de vol d’identité. Pour se faire passer pour une autre personne, il suffit simplement de se créer un profil au nom de cette personne.


Mais Facebook a également des côtés positifs, que ce soit pour garder des relations ou s’amuser grâce aux nombreux jeux qui y sont mis à disposition. Mais ce réseau social est malheureusement aussi risqué car le grand danger reste la pédophilie. Les adolescents les plus naïfs et imprudents sont des victimes faciles pour les pédophiles et les délinquants sexuels. Quant aux statistiques du ministère de la justice en France, elles montrent qu’une quinzaine d’enfant par an sont victimes de violence sexuelle de la part d’un pédophile après l’avoir rencontré sur Internet. Des mesures sont cependant prises pour lutter contre ce phénomène. Par exemple, une fausse fillette a été créée pour démasquer ces prédateurs du net. Cet article du site web du Parisien nous en dit plus...



2. Facebook diminue l’aptitude de concentration

Facebook est effectivement un très bon outil de communication mais peut créer chez les adolescents des addictions. En effet, Facebook attire l’attention et peut expliquer un échec scolaire chez certains ados. Ils peuvent y consacrer plus de temps qu’à leurs devoirs. Le soir après l’école, ils sont incités à faire leurs devoirs tout en surfant sur Facebook car en plus d'être présent tout au long de la journée, il est une source de divertissement bien plus intéressante que les leçons. Inutile de mener une recherche scientifique pour afirmer que la majorité d'entre eux préféreraient passer la soirée sur les réseaux sociaux plutôt que de travailler... Il serait donc impossible de se concentrer totalement sur ceux-ci. Facebook peut devenir une ’addiction.


3. La conscience des utilisateurs et de leur entourage


D'après un sondage réalisé par l'association e-enfance, 53% des parents estiment que leurs enfants ne courent aucun risque en navigant librement sur le Web. « Je sais qu'en lui interdisant, le risque c'est qu'elle y aille dans mon dos mais je ne tiens pas à ce que des photos de ma fille circulent sur les comptes de personnes qu'elle considère comme ses amis mais qui pourraient lui faire du mal », affirme la mère d'une jeune fille. Le contrôle parental n'est donc pas systématique en ce qui concerne l'utilisation des réseaux sociaux mais en les laissant y accéder sans aucune surveillance, ils encourent divers risques. 


4. Usurpation d'identité :

Sur internet, s'inventer une identité ou usurper celle de quelqu'un d'autre est à la portée de tout le monde.
Cette technique est d'ailleurs fréquemment utilisée par les pédophiles à la recherche de victimes. En 2009, 5500 d'entre eux présents sur les réseaux sociaux ont été sanctionnés. Pour les adolescents entraînés dans une « course aux amis » constante, il est difficile de détecter un usurpateur à travers leur écran. Ils n'hésitent donc pas à les laisser accéder à leurs comptes sur les réseaux sociaux où on peut trouver des informations très personnelles les concernant.

Mais ce ne sont pas les seuls risques. En effet, il suffirait de disposer de quelques informations personnelles concernant une personne pour pouvoir créer un faux compte et se faire passer pour celle-ci, d'où l'importance de se « googler » pour protéger notre identité numérique.

se googlereffectuer une recherche sur internet avec le moteur de recherche Google.


Affiche de campagne de prévention "le masque" menée par Action Innocence:


Source: http://www.actioninnocence.org/



En ce qui concerne la création d'un faux compte sur un réseau social, prenons l'exemple de Megan Meier, une jeune fille américaine s'étant suicidée suite à un coup monté organisé par une ancienne amie accompagnée de sa mère. Voulant connaître l'avis de Megan à propos de sa fille, la mère, Lori Drew, décide de créer un faux compte au nom de Josh Evans. Plus tard, pour se venger de rumeurs lancées par la pauvre Megan à propos de sa fille, Lori prend la décision de couper tout contact avec la jeune fille, toujours sous le nom de Josh. Elle lui dit qu'elle "préférerait arrêter de lui adresser" la parole sous prétexte que personne ne l'apprécie. Elle publie ensuite des bulletins scolaires appartenant à Megan pour l'humilier. La jeune fille, bouleversée, est retrouvée pendue dans sa chambre. Une page Wikipédia a été créée pour lui rendre hommage. Comme quoi, les exemples réels (extrêmes certes) ne manquent pas pour montrer les conséquences des réseaux sociaux.




Portrait de la victime:




5. Le « cyber-harcèlement »


Cyber-harcèlement : un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule. 
(Source: Smith, P.K., Mahdavi, J., Carvalho, M., Fisher, S., Russel, S., & Tippett, N. (2008).Cyberbullying: Its nature and impact in secondary school pupils. Journal of Child, Psychology and Psychiatry, 49 p 376)


Certains ados se servent de ces outils de communication pour insulter leurs contacts ou pour leurs envoyer des photos qui pourraient « choquer » ou nuire. De plus en plus de soucis se déroulant à l’école s’introduisent sur Facebook, ce qui n’améliore pas les choses. En effet, les ados pensent que, du fait qu’ils soient derrière leurs écrans, ils seraient dans un autre monde où ils seraient libres de droit de dire ce qui leur passe par la tête. Ils osent alors dire ce qu’ils n’oseraient jamais dire dans des lieux publics. L’exposition des conflits et disputes sur ce site entraîne de réels problèmes et peut aller jusqu’au harcèlement moral. A l’aide de l’étude au sein de notre lycée que nous avons réalisé, nous avons pu constater qu’environ 6% des lycéens avaient eu des problèmes avec Facebook.

L'une des histoires les plus médiatisées est celle d'Amanda Todd, qui a subi pendant plusieurs années les conséquences irréversibles d'un acte qu'elle avait commis alors qu'elle n'était qu'au collège. 

Rappelez-vous... En se rendant sur un site de chat vidéo pour rencontrer de nouvelles personnes, un internaute lui demande de lui montrer sa poitrine à travers sa webcam, la jeune fille accepte. Il lui demande ensuite de « faire un show » mais celle-ci refuse, il la menace donc de diffuser la photo de sa poitrine sur Internet. Après être parvenu à rassembler des informations personnelles à son sujet, y compris sur sa famille et le lieu où elle habite, l'inconnu met sa menace à exécution puis envoie à tous ses proches la photo compromettante. La famille déménage mais cet internaute continue de la menacer, Amanda est confrontée à des problèmes de drogue et d'alcool avant de mettre fin à ses jours, à 15 ans, le 10 octobre 2012.

Une page Wikipédia a aussi été créée en son honneur.

Avant de passer à l'acte, elle avait posté une vidéo retraçant son histoire:




Le soutient apporté est très émouvant car il montre une solidarité venant du monde entier. L'une des histoires les plus relayées sur le net est devenu un symbole de la lutte contre le cyber-harcèlement qui sera malheureusement toujours présent. Il est regrettable de constater qu'une adolescente doit en venir au suicide pour être reconnue. Dans tous les cas, le déroulement sera similaire: le jour où il y aura d'autres victimes, leurs voix ne seront pas entendues à temps pour les secourir. J'ai d'ailleurs rencontré plusieurs personnes en situation de détresse sans pouvoir intervenir car derrière notre écran, nous sommes impuissants. 



Capture d'écran d'une page Facebook en hommage à Amanda, plus de 600 mentions "j'aime"



Source: https://www.facebook.com/RestAmandaTodd








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